- puceron
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• 1636; de puce♦ Petit insecte (hémiptères), parasite des plantes. Puceron du rosier, de la vigne, du chou (⇒ aleurode) . Les pucerons se reproduisent par parthénogenèse. Une colonie de pucerons.puceronn. m. Insecte homoptère vivant sur les plantes, dont il suce la sève. Les pucerons s'attaquent en partic. au pommier, au rosier, à l'arachide, au chou et au cotonnier.⇒PUCERON, subst. masc.A. — Insecte de petite taille, vivant en colonie sur les plantes dont il pompe la sève, ce qui peut entraîner leur destruction. [Les fourmis] élèvent, enferment et nourrissent des pucerons pour boire la liqueur sucrée qu'ils sécrètent, comme nous élevons des vaches en nos étables (MAUPASS., Contes et nouv., t. 2, Yvette, 1884, p. 512). Un rosier emperlé de pucerons verts (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p. 11).— P. anal. [Désigne, de façon dépréc., une pers. de très petite taille, un jeune garçon] Il y a aussi [à son service] un puceron de groom (D'ESPARBÈS, Dern. lys, 1898, p. 7).B. — ZOOL. Genre d'insectes de l'ordre des Homoptères, parasites des végétaux, se répartissant en de nombreuses espèces adaptées à la plante-hôte, notamment le puceron lanigère du pommier ou le phylloxéra. La parthénogenèse, en tant que fait, a été mise en évidence, pour la première fois, en 1740, par Ch. Bonnet, sur les pucerons (CAULLERY, Embryol., 1942, p. 106). Certains porte-greffes du pommier sont résistants au puceron lanigère (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 104).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1636 « petit insecte parasite des plantes » (MONET); 2. 1898 p. anal. (D'ESPARBÈS, loc. cit.). Dér. de puce; suff. -(e)ron, v. -on1. On note aussi dans le 2e quart du XIIIe s., le hapax puceron « protubérance (d'une pierre précieuse) de la forme d'un puceron » (Lapidaires E 225, p. 245 ds T.-L.). Fréq. abs. littér.:66.
puceron [pysʀɔ̃] n. m.ÉTYM. 1636; attestation isolée, « protubérance (d'une pierre précieuse) », XIIIe; de puce.❖1 Genre d'insectes hémiptères (Aphidiens) comprenant les aphididés et les chermésidés, qui vivent en parasites sur les plantes dont ils pompent le suc. || Les pucerons sont vivipares. || Parthénogenèse (cit. 1) des pucerons. || Certains pucerons secrètent des matières sucrées recherchées par les fourmis. || Puceron du rosier, du pommier, du pêcher, du tilleul…, de la vigne (⇒ Phylloxera).0 En voyant multiplier le nombre des Pucerons extrêmement petits, sans trouver jamais d'œufs, je fus porté à penser que ces insectes étaient vivipares (…)R.-A. de Réaumur, Mémoires pour servir à l'histoire des insectes, Accouchement d'une puceronne, in Morceaux choisis, p. 70.➪ tableau Classification des insectes.2 Fam. Enfant très petit. ⇒ Puce.♦ Vieilli. Individu insignifiant et méprisable. ⇒ Myrmidon.
Encyclopédie Universelle. 2012.